Dix bonnes raisons d’adorer Taïwan

1. Des espaces naturels grandioses

Taïwan est un île qui comporte pas moins de 9 parcs nationaux. Certains sont très spectaculaires, comme les gorges de Taroko, avec des paysages à couper le souffle. Les gorges du Verdon ? En mille fois plus impressionnants ! Alishan est aussi un site exceptionnel, avec des cèdres pluricentenaires, ses forêts de cyprès et ses plantations de thé, sans compter Kenting, tout au sud, au climat subtropical, entre forêts où trônent de nombreux banians à flancs de massifs coralliens et mers aux eaux turquoises.

Les gorges de Taroko
Kenting
Fusion trees à Alishan

2. Un paradis pour les randonneurs

Amis randonneurs, Taïwan est une destination idéale pour marcher. On compte presque 300 « 3000 » ! Plus précisément, 268 sommets de plus de 3000 mètres. Une liste des 100 peaks existe, avec les 100 plus belles montagnes à gravir. Dans les parcs nationaux, tous les sentiers sont très bien aménagés. Un peu trop à vrai dire. Il y a des escaliers et des passerelles partout. Tous les sentiers sont parfaitement balisés, avec des listes et noms d’itinéraires.
Ce qui est génial, c’est que même à Taipei on peut randonner partout. A une demi-heure de marche tranquille de l’ancienne plus haute tour du monde, Taipei 101, on se retrouve en pleine jungle sur des sentiers avec de superbes vues. La ville a été construire en pleine forêt, au cœur des montagnes. A une heure de bus au nord, on se retrouve dans le parc national de Yangmingshan, situé entre 200 et 1120 mètres, entre forêts de conifères ou de bambous, cratères volcaniques et sources thermales. Je me suis aventurée sur le mont Qixing, le sommet, à 1120 mètres, dans un brouillard épais, passant d’une ambiance tropicale à l’impression d’être au sommet du Hohneck dans les Vosges !

Yangmingshan national park
Yangmingshan

3. Des librairies et bibliothèques magnifiques

A Taïwan, il y a de magnifiques librairies. Qu’elles soient indépendantes, d’occasion, ou appartenant à des groupes comme Eslite, les librairies sont impressionnantes et toujours aménagées avec goût. Beaucoup comportent un espace café. Et puis… dans chacune, on trouve mes livres sur les plantes traduits en chinois complexe !

Mauvaises en chinois complexe

Parmi les plus belles, j’ai repéré The1bookstore, près de la gare centrale de Taipei, Tsutaya bookstore à Kaoshiung, Seetosea à Keelung, et les immenses librairies Eslite. Il y en a une à Taipei, souterraine, étendue entre deux stations de métro, un autre ouverte 24h/24.

Eslite bookstore

4. Une gastronomie délicieuse

Cuisine de rue ou restaurants, le choix est vaste pour bien manger à Taïwan, sans compter les night market où l’on trouve plein de plats insolites, ou les cafés avec de bonnes pâtisseries.

5. Un lieu pour les amoureux des chats

Les Taïwanais adorent les animaux domestiques. Il n’est pas rare de croiser des chiens promenés… en poussette ! Quant aux chats, ils sont partout. Dans tous les cafés ou presque, vous serez accueillis par nos amis poilus.

Au marché traditionnel de Taipei -Dihua Street
Pom pom cat
A Taitung, l’heure de la sieste.

6. Des centres d’art et des espaces créatifs originaux

On trouve d’excellents musées dans tout le pays, mais aussi des centres culturels aménagés dans d’anciennes usines. Le street art est présent dans de nombreuses rues, sans compter le land art, en bord de mer. Je trouve les Taïwanais très créatifs. Que soit dans les musées, l’architecture, les restaurants, les boutiques… tout est original. Je ne suis pas fan de shopping, mais à Taïwan, il y a quantité de boutiques avec des chouettes objets.

Landart à Taitung
Opération canards géants de Kaoshiung
Song of the forest , Chiayi

7. Des cafés conviviaux

Comme au Japon, les cafés sont aménagés avec goût. Je pourrais passer des jours à lire et écrire dans ces espaces chaleureux. On nous apporte tout de suite un panier pour poser notre sac et ne pas le mettre par terre, propreté oblige.

8. Un pays très « facile à visiter »

Tout est simple à Taïwan. Reposant. Les moyens de transport sont bien organisés, efficaces. On peut acheter une easy card rechargeable, carte valable dans tous les bus, métros, taxis du pays. Elle est acceptée aussi bien dans le métro de Taipei que dans les bus au fin fond des montagnes. On peut même l’utiliser dans certaines épiceries, les convenient stores. Cela donne parfois l’impression, avec d’autres choses, qu’en revenant en France, on atterrit dans un pays sous-développé !

La easy card

9. Une propreté impeccable

Je ne suis pas maniaque de la propreté, mais franchement, être dans des endroits cleans, c’est agréable. A ce niveau-là, Taïwan est un peu comme le Japon. On nous prête des pantoufles (obligatoires) pour rentrer dans les hébergements et même parfois les musées. Les rues sont nickel. En demandant aux Taïwanais comment ils font pour que tout reste aussi propre, ils répondent simplement : « question d’éducation ».

Ils ont aussi un système de ramassage des poubelles original et performant : la camion passe le soir, en musique ! Et chacun est responsable de ses déchets et les met directement dans la benne.

10. Des hébergements originaux

La qualité des hébergements, en ce qui concerne les auberges de jeunesse en tout cas, est exceptionnelle. Propreté impeccable, originalité, confort, espaces conviviaux, sens de l’accueil… Les auberges sont souvent plus luxueuses que les trois étoiles en France !

Star hostel à Taipei
Hostel à Tainan, entre les livres

En passant par Taitung

Taitung, petite bourgade sur la côte est de Taïwan, souvent ignorée des touristes, à tord ! J’ai adoré !

La côte est de Taïwan

Atmosphère décontractée, belle plage sombre, landart, hébergement exceptionnel, nourriture, comme partout à Taïwan, très bonne. Pas tant de choses à voir, juste apprécier l’atmosphère d’une petite ville tranquille, où il fait bon vivre.

Sieste à Taitung
La plage de Taitung

Taitung est surtout connu pour son site archéologique remarquable, que je ne suis pas allée voir, profitant plutôt du musée d’art, de son improbable exposition et de son café, avec sa soupe maison potiron poisson volant.

Taitung art museum

Pause café aussi chez Rébecca, où l’on écrit des petits mots à l’encre de Chine pour le Nouvel an (lunaire).

Chouette balade aussi dans les alentours, au port de Fugang et sur la côte de Xiaoyeliu, aux étonnantes formations géologiques.

Le soir, c’est… Marché de Noël ! Improbable de tomber sur un bonhomme de neige ici.

Pour le dîner, spécialités locales !

J’ai dormi dans l’une des plus incroyables auberges de jeunesse du pays, Norden ruden hostel. Très classe ! Chambres individuelles très bien conçues avec salle de bain, salon, espaces conviviaux, cuisine équipée moderne, bibliothèque et des plantes partout ! On n’a pas ça en France !

Hostel Norden Ruden Taitung

Les gorges de Taroko à Taïwan

Les gorges de Taroko

Spectaculaires ! Les gorges de Taroko, à l’est de Taïwan, près de Hualien. C’est quelque chose ! Taiwan, un pays incroyable pour ses sites naturels grandioses. Ça ne rend pas trop sur les photos, mais c’est l’un des paysages les plus fous que j’ai pu voir en voyage. Difficile de montrer la profondeur, les parois vertigineuses, le bleu turquoise de la rivière qui serpente tout en bas.
Il y avait aussi de beaux précipices en Inde, mais sans rambardes au bord des routes, ce qui était assez cauchemardesque en bus. Ici, tout est très sécurisé, très (trop) bien aménagé. Des chemins de randonnée impeccables, des routes tranquilles, des points de vue extravagants.

Beaucoup n’y passent qu’une journée, mais il y a de quoi faire pour deux ou trois jours, avec plein de chemins de randonnée.

Le plus connu probablement, que j’ai emprunté le 1er jour, c’est le sentier de Shakadang, très facile, c’est plat, 9 km aller retour. Avec des vues somptueuses sur les eaux très bleues de la rivière.

Les rochers polis par l’eau, la végétation, tout est beau.

Pour me rendre au début du sentier, depuis le visitor centre, j’emprunte un autre chemin, le xiaozhulu trail, court mais qui monte et descend sur des escaliers et passerelles aménagées. Ambiance Indiana Jones.

Jour 2 : bus pour aller au fond des gorges.

Je pose deux secondes mon casse-croûte sur un banc, je me retourne et… Disparu ! Un macaque de Formose, endémique de l’île, est passé par là. Heureusement qu’il y a deux trois restaurants de riz frit pour compenser.

Retour par les impressionnantes grottes de l’hirondelle (on voit bien plein d’hirondelles).

A ne pas manquer non plus, le temple accroché à flanc de montagne.

Quelques jours à Calcutta

Début de mon premier périple en Inde : Calcutta. Une ville très animée dans laquelle on compte de nombreux lieux à visiter !

La première chose à faire est de la découvrir en marchant, de parcourir ses rues bondées. C’est parfois difficile de marcher sur les trottoirs tant il y a de monde !

Les façades décrépies de Calcutta.
Calcutta by night.

Parmi les sites à découvrir :

l’Indian Museum, passionnant, un musée à l’ancienne, avec d’incroyables collections de botanique et de géologie

Le monumental Indian Museum.

Le Victoria Memorial

Le Victoria Memorial

le Jardin botanique. Y pousse le plus grand banyan du monde.

Le grand banyan de Calcutta
Au jardin botanique.

Le cimetière de Park Street, sorte de Père Lachaise indien. Un endroit de calme ! De l’or à Calcutta. Aussi un improbable lieu de rendez-vous pour les amoureux.

Le cimetière de Park Street.
Le Père Lachaise indien.

La maison de Rabindranath Tagore, prix Nobel de littérature. Superbe demeure.

La maison de Tagore à Calcutta

le quartier des libraires.

Calcutta est la ville qui compte le plus grand nombre de librairies au monde ! Mille ! parait-il.

Quartier des libraires de Calcutta

Le marché aux fleurs. Près du pont de Howrah.

Le marché aux fleurs de Calcutta

Où dormir à Calcutta ?

Un petit hôtel qui a de l’allure : the Corner Courtyard. J’ai la chambre « Charcoal », en hommage au grand cinéaste Satyajit Ray, originaire de Calcutta.

The Corner Courtyard.

Chandigarh et son Rock Garden

Mise à jour tardive du blog Le Monde de Katia ! Retour en Inde, en ce mois de juin 2023.

Chandigarh n’est pas très connue des Français, bizarrement, car elle a été conçue par un Français, le Corbusier. A la partition de l’Inde en 1947, il a fallu construire une nouvelle capitale pour le Punjab indien, Lahore étant devenu pakistanaise. On a confié les plans à architecte suisse naturalisé français, et le résultat est comme à son habitude : bétonné, froid, organisé, sans âme. La ville est organisée par secteurs numérotés, où l’on trouve tous les commerces nécessaires : épiceries, restaurants, pharmacies, coiffeurs… Fonctionnel. Un aspect positif : c’est la seule ville d’Inde où la circulation est fluide, avec de larges avenues, des ronds points et des pistes cyclables.

La ville attire surtout aujourd’hui les amateurs d’architecture, mais on peut aussi visiter un improbable jardin : le Rock Garden. Ce n’est pas vraiment un jardin mais un site aménagé par un artiste indien un peu fou, entre le palais du Facteur Cheval et le parc Güell de Gaudi. Le jardin a été commencé à 1957 sur une site de 12 hectares, tenu secret pendant des années, et « découvert » en 1973 lors de projets de travaux. Un parcours labyrinthique permet d’admirer 1500 sculptures étonnantes. C’est l’œuvre de l’artiste autodidacte Nek Chand, qui comme des millions d’Indiens lors de la partition dût fuir sa région dans l’actuel Pakistan. Installé à Chandigahr, il commença a créer son incroyable jardin.

Le Rock Garden de Chandigarh.

Le jardin Hama Rikyu à Tokyo

C’est l’un des nombreux jardins japonais de Tokyo, Hama Rikyu, 25 hectares de parc au sud de la ville, un site historique aménagé au XVIIe siècle, entouré maintenant des buildings environnants.
Il reste quelques vieux arbres, comme le Sambyakunen-no-matsu, planté en 1709, aujourd’hui le plus grand pin noir de Tokyo. On peut aussi déguster un matcha (thé vert japonais), accompagné d’une gourmandise locale dans la maison de thé située sur une ile centrale.

Hama Rikyu
Les champs de fleurs du jardin Hama-Rikyu
La maison de thé Nakajima no Ochaya
Hama Rikyu
Sambyakunen-no-matsu
Le plus vieux pin noir de Tokyo
Nakajima no Ochaya
Matcha

Au carrefour de Shibuya à Tokyo

C’est le carrefour le plus célèbre du monde, le plus fréquenté du monde. Le carrefour de Shibuya à Tokyo.
Plus de 2500 personnes traverseraient en même temps à chaque feu, ce qui peut représenter deux millions de personnes par jour. Ça semble beaucoup. J’y passe le soir, aux heures de pointe, et j’avoue que la scène m’a semblé moins impressionnante que prévu, tant la traversée est fluide et ordonnée. Mais c’est une expérience amusante et des tas de touristes s’amusent à faire des allers-retours, attendant le prochain feu pour traverser. Ce sont surtout les néons qui sont étourdissants, ces milliers de pubs lumineuses, et même les pubs sonores qui résonnent dans les haut-parleurs, cauchemar de la société de consommation à son comble. Le spectacle, c’est aussi les gens, les Japonaises en tenues locales.
Des scènes de films célèbres y ont été tournées, comme Lost in Translation. Il y a aussi la statue du chien Hachiko, qui venait toujours attendre son maitre au carrefour. Au décès de ce dernier, il a continué à venir pendant neuf ans attendre son maitre (qui inspira aussi le film Hatchi avec Richard Gere),

Carrefour de Shibuya
Les néons de Shibuya crossing
Chaussures japonaises
Japonaises à Shibuya – Tokyo
La statue du chien Hachiko

Le sanctuaire Nezu Jinja de Tokyo.

En passant par le sanctuaire Nezu Jinja, fondé il y a 1900 ans, niché dans un quartier tranquille du nord-est de Tokyo, à Yanesen, et connu aussi pour son magnifique jardin d’azalées touffues. Un festival d’azalée a lieu chaque année au printemps. En cette mi-aout, entre deux orages, c’est vide et assez magique.

Le sanctuaire Nezu Jinja
Le jardin d’azalées du sanctuaire Nezu Jinja

renard japonais
Entrée du sanctuaire
Les beaux arbres du sanctuaire Nesu Jinja

L’allée de portiques torii du sanctuaire Nezu Jinja
Japonaise ou presque