Istanbul est une ville de chats et je n’aime pas trop le shopping.
Aucun rapport. Et puis si.
La population de chats à Istanbul est probablement plus importante que celle des Stambouliotes (un joli mot par ailleurs). Plus sacré qu’une vache indienne, plus connu que le loup blanc, le chat est copain comme cochon avec les habitants de la ville. Il rôde, entre ruelles et mosquées. Un diction populaire dit : « si vous avez tué un chat, il vous faut construire une mosquée pour être pardonné par Dieu ».
Voilà pourquoi le chat se retrouve sur les tee-shirts des petites boutiques artisanales du quartier bohème de Galata. Et voilà pourquoi j’ai acheté un tee- shirt chat, qu’on ne trouve pas dans toutes les boutiques du monde qui se ressemblent désespérément.
Galata est un quartier bien agréable, jolies bâtisses, petites boutiques et cafés agréables. De nombreux créateurs y ont élu domicile. Plus tranquille que le quartier de Beyoglu, juste au dessus.
C’est Tatras, mon félin préféré, (surnommé « le tigre aux dents de sabre » ou plus communément « le gros »), qui joue le mannequin. L’allure fière, le poil soyeux, le port majestueux, Tatras vous propose la collection printemps-été de ma garde-robe. Son frère Rachou, un peu jaloux, se joint à lui pour une sieste bien loin du Bosphore.